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Portrait of Gaspard Noël, getting his head out of water.
Gaspard Noël
Étude d'un corps au monde
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Portrait of Gaspard Noël, getting his head out of water.

Gaspard Noël

Étude d'un corps au monde
Je me place entre chair et paysage.
Quand un élan surgit, je l'accueille.
Mes images gardent mémoire de ces rencontres.

Démarche artistique

Depuis plus de vingt ans, Gaspard Noël pratique l’autoportrait photographique comme un acte de présence au monde.

Son travail s’est d’abord déployé comme une exploration identitaire — un jeu de figures intérieures, de récits de soi fragmentés, nourri par une attention constante à l’imaginaire et à la symbolisation. Très tôt, son propre corps devient le seul terrain d’expérience, le seul médium. Une décision qui tient autant de la nécessité intime que d’un refus d’objectiver l’autre.

Au fil des années, cette pratique solitaire a glissé de l’introspection vers un dialogue actif avec le monde non-humain, notamment les forêts, les éléments, les lieux retirés. Ce glissement — progressif, puis assumé — a mené l’artiste à reconnaître que ce qu’il poursuivait depuis l’origine n’était pas tant une image de lui-même, qu’un contact : une tension entre le visible et l’invisible, entre le sensible et l’intelligible, entre le chaos et la forme. Une forme de seuil.

Chaque photographie marque une étape dans ce mouvement. L’ensemble de son œuvre suit une trajectoire non linéaire mais cohérente, où le corps devient interface entre conscience et matière, et l’image un vestige tangible d’une relation — intérieure, psychique, cosmique — à ce qui excède toute capture.

Son engagement n’est ni documentaire ni narratif : il est ontologique et poétique. Il vise à donner forme à ce qui ne peut être représenté directement, mais seulement approché : le monde imaginal, tel que l’ont évoqué les mystiques persans ou les penseurs de la gnose. Pour cela, il mobilise autant la pensée symbolique que les pratiques physiques (marche, ascension, nudité, attention soutenue), dans une volonté de photographier depuis un état de conscience élargi.

Gaspard Noël travaille seul, en autonomie complète, souvent en nature, loin des codes urbains de la création contemporaine. Mais son œuvre, pourtant située en marge, dialogue avec les grandes questions de notre temps : le rapport au corps, l’intégration de l’humain dans le vivant, l’écologie de la perception, la mémoire culturelle et spirituelle des peuples.

Il poursuit actuellement un travail au long cours sur la coexistence sensible entre humains et arbres, et une réflexion approfondie sur la photographie comme médiation entre les mondes.

Expositions, distinctions & collections

Réconciliation

2024

Exposition personnelle rétrospective au Bloc (Poitiers), sous la direction de Bruno Deshoullières. Plus de 30 grands formats retraçant 12 années d’autoportrait photographique en autonomie.

Faire Partie

2024

Double exposition personnelle :
Parc de Clères, en plein air, sur invitation du Département de la Seine-Maritime (commissariat : Sandra Prédine-Ballerie).
Galerie Gratadou, Paris 3ᵉ, accrochage intérieur en grand format.
→ Recherche sensorielle et poétique sur les liens entre corps humain et monde végétal.

Obsession Masculin / Masculin

2024 - 2025

Participation aux ventes aux enchères organisées par la galerie Obsession (Florent Barbarossa), Paris.
→ Trois œuvres vendues en 2024, quatre nouvelles présentées en 2025.

Solid’Art, Lille

2022

Participation au salon d’art contemporain solidaire.

YIA Art Fair, Paris

2020

Participation à la foire d’art contemporain dirigée par Romain Tichit.

Festival de Dol-de-Bretagne

2020

Retour sur le lieu de ta toute première exposition (2012), avec une série inédite en plein air.

Extase, 34ᵉ Festival international de mode, de photographie et d’accessoires – Hyères

2019

Participation à la sélection photographique de l’événement dirigé par Jean-Pierre Blanc, avec l’œuvre Extase.

L’hypothèse fruitière, Salon d’Automne – Exposition itinérante à Xi’an (Chine)

2019

→ Sélectionnée pour la délégation artistique internationale du Salon d’Automne.

J’aurais pu naître mouette – Acquisition par le Musée Réattu (Arles)

2019

→ L’œuvre entre dans la collection photographique permanente du musée.

Toucher, Festival Européen du Nu (Arles)

2018

Exposition personnelle de 20 œuvres dans l’Espace Van Gogh. Scénographie autour du contact sensoriel avec les éléments.

L’exposition particulière

2018

Exposition solo immersive sur domaine privé en forêt.
→ Parcours nu proposé aux visiteurs, en interaction directe avec les images.

Salon d’Automne (Paris) – Section Art Digital

2016 - 2018

Trois années consécutives sous la direction d’Isabelle Schmitt. Présentation d’œuvres numériques de grand format.
→ En 2017, La course folle reçoit le Prix Renée Béja (Fondation Taylor) et le Prix ADAGP.

Entre Ciels et Terre

2016

Exposition personnelle au Purgatoire – 54 Paradis (Paris), espace dirigé par Alain Cirelli.

Salon Comparaisons, Grand Palais (Paris)

2015 - 2023

Participation annuelle au sein du groupe de François Fasnibay.

Exposition collective, Galerie Courcelles, Paris

2015

Exposition collective, Le 7.5 (Paris 5ᵉ), espace d’art contemporain dirigé par Isabelle Suret

2015

Sur la route, Maison de l’Image, Grenoble

2014

→ Exposition collective dans l’ancien Musée de Peinture.

Première exposition, Festival de Dol-de-Bretagne

2012

→ Première présentation publique d’une œuvre photographique.